Ainsi, tôt le matin, et alors que le soleil n’est pas encore levé, j’attrape à Bayonne le bus qui me mène à la gare puis le train pour Lourdes, la ville religieuse est également la porte des Pyrénées. La vallée de l’Adour défile dans l’aube humide de ce début de septembre, par les fenêtres du train. Dans mon souvenir, soit je manquais de café, soit j’ai profité du spectacle avec un gobelet de café.
J’arrive à Lourdes et je distingue déjà les Pyrénées. Je prends un car pour entrer dans le coeur de celles-ci. Nous passons dans des vallées étroites au dessus des gaves. Certains messages de protestation d’éleveurs se voient sur les parapets des ponts, contre la réintroduction de l’ours.

Nous voici donc arrivés à Cauterets, mon village-étape et ces montagnes qui se dessinent au-dessus de moi, et la ville a un peu un air de « Les Bronzés font du ski ». Je voulais quelque chose de moins couru que les Alpes.


Ma première étape fut de manger un sandwich au saucisson fromage du coin. C’est un peu de ça que je recherche quand je prend un sandwich espagnol à Paris, là-bas sous le nom de Boccadillas. L’Espagne n’est pas loin… Puis après avoir pris mon hébergement et bu un café dans le centre, je réflechis à mon programme mais en fait, je pars tout de suite pour le Lac de Gaube.

Je vais donc au Pont d’Espagne en transports et ne m’attarde pas pour commencer l’ascension vers le Lac de Gaube par les chemins de randonnée. Il fait beau, c’est ma chance.

Puis l’arrivée au Lac de Gaube.