Gros voyage en Italie comme je fais épisodiquement, où je décide de traverser tout le pays.
Je suis parti par avion de Paris-Orly, comme rarement je le fais (j’aime arriver dans le Belpaese après un long voyage en car). Après la crainte du vol, le survol de la banlieue sud de Paris, des Alpes, de la mer Tyrrhénienne, du Mont Argenté que j’avais déjà vu une fois, la ville de Rome, et immédiatement au-dessus de Rome l’avion s’est mis à décélérer pour Naples. Peu de temps après, les quartiers de Naples défilent rapidement et l’avion touche terre à Capodichino, l’aéroport de Naples.
Je marche un peu, surpris du peu de temps passé en voyage, comparé à ce que j’ai l’habitude de faire. Le temps à l’extérieur est déjà chaud. Plutôt que d’être bloqué dans le secteur, je prends une navette bus dans les grandes rues qui mènent à la gare centrale, que je dépasse : je suis déposé à la Gare maritime.
J’ai bien connu cette ville pour y avoir habité un an dans le cadre de mes études. Pas besoin de plan, donc. Je me dirige vers le centre monumental, où je suis halpagué par un restaurateur qui veut que je mange chez lui en voulant me parler français alors que j’ai bien l’intention de parler italien. J’arrive à Piazza Carità que j’appréciais pour ses palmiers, son accès à la via Toledo ou via Roma, principale rue commerçante que je pouvais comparer à la rue nationale à Tours, à la via Pignatelli qui était mon marché préféré de Naples, et pour la présence d’un Burger King qui n’existait pas en France à cette époque.
J’ai décidé de continuer ma marche jusqu’au lieu où j’ai précedemment habité (d’autres lieux seront visités plus tard, comme la place de mon université) et je me suis fait plaisir en dégustant une pizza a Via Tribunali. Pour moi, c’est la rue des pizzas, connue pour le Sorbillo ou le « Presidente » où a mangé Bill Clinton. Ici, toutes les adresses sont normalement excellentes. Je ne prends que des Diavola : pizza au saucisson piquant.
Je profite de l’après-midi sur les rochers du bord de mer
